Une fois n’est pas coutume, dYnalec vous propose de sortir de nos frontières pour nous rendre en Belgique. C’est ici, sur le site de la RTBF que nous avons déniché cet article bien en phase avec notre philosophie et que nous sommes vraiment heureux de partager avec vous. Pourquoi, car c’est article tourné vers demain nous parle d’humilité, d’empathie, de bien
veillance, mais aussi de responsabilité éco citoyenne, de sens et de REV… Bref un article qui fait du bien, qui permet d’éveiller les consciences pour provoquer les étincelles du changement et faire advenir, enfin, la République du Vivant. C’est parce que tout cela est parfaitement aligné avec la philosophie que nous essayons de proposer chez dYnalec, que nous avons à cœur de publier cet article. Ce qui se joue ici, c’est selon nous, un rêve encore accessible, mais pas pour longtemps, alors voici cet article à lire et surtout à partager sans modération.
‘2030 Glorieuses’ : vers une société bâtie sur l’entraide, la créativité et l’empathie
Depuis plusieurs années déjà, certains de nos comportements changent pour s’inscrire dans un mode de vie plus respectueux de notre environnement naturel. Le temps presse, au vu des dernières études sur le changement climatique. Après les 30 Glorieuses dopées à l’extractivisme, à l’accumulation et à la compétition, il y aura les 2030 Glorieuses nourries par l’entraide, la créativité et l’empathie. Dans un essai plein d’espoir, Julien Vidal propose un tour d’horizon des initiatives inspirantes par lesquelles pourra germer une République du Vivant.
Julien Vidal a lancé le mouvement et le podcast « Ça commence par moi« , pour éveiller les consciences aux enjeux du dérèglement des écosystèmes et aux alternatives durables et solidaires.
» Son livre 2030 Glorieuses – Utopies vivantes est publié aux Editions Actes Sud.
Julien Vidal se présente comme « un porte-parole de toutes ces personnes qui incarnent déjà ces 2030 Glorieuses, notamment par la porte d’entrée des métiers, mais qui, malheureusement, n’ont pas assez de place pour être entendus, pour être découverts et inspirer des milliers, des millions d’autres personnes qui ont envie de se mettre au service du vivant […] mais qui se sentent un peu perdus et se replient sur eux-mêmes. Je me fais, parmi tant d’autres, l’ambassadeur de toutes ces personnes qui agissent déjà et qui montrent que les alternatives existent déjà. »
« On a besoin maintenant de se dire qu’on a fait une bonne connerie, qu’on est allé jusqu’au bout de notre idée. […] Faisons notre grand mea culpa ensemble. Parce qu’on a besoin d’être ensemble pour la faire advenir, cette République du Vivant. Je pense qu’on a un besoin d’humilité, d’empathie, de bienveillance, malheureusement trop peu mis en avant quand on parle de ces sujets ».
Rêvons !
REV : résistance, expérimentation, vision, ces trois lettres animent Julien Vidal. Il est nécessaire d’entrer en résistance par rapport à tout ce qui nous frustre et ce qui ne nous paraît plus possible dans notre société. Mais on ne peut pas se limiter à cette simple révolte, il faut aussi expérimenter tout ce qui peut nous permettre d’avancer et lever la tête pour voir si on va dans la bonne direction ou pas.
Rêvons, rêvons, parce que c’est ce qui fait le propre de l’homme. Ce rêve qui nous permet de toucher au sublime, au poétique. Et c’est une énergie qu’on retrouve, presque infinie, dans cette mise en mouvement qui va nous permettre de faire advenir le plus vite possible cette République du Vivant.
La responsabilité écocitoyenne
On a malheureusement trop mis sur les épaules du citoyen la responsabilité de tout faire bouger, observe Julien Vidal. Le recyclage est typiquement le genre de piège tendu au citoyen. « On lui dit : tu vas faire tout le boulot. Et en même temps, on continue à te vendre des objets dont l’emballage est en plastique. Et en plus, on te pointera du doigt quand on retrouvera ces plastiques sur une plage ou dans la mer. Et je pense que ça, c’est trop facile. »
« Et à la fois, nous les citoyens, on a la responsabilité d’être ces étincelles du changement, parce que les politiques ne sont que des suiveurs de tendances. […] Il faut être aussi des poils à gratter permanents pour dire : non, non, ça ne va pas suffisamment loin. Le greenwashing, ce n’est pas pour nous, on n’y croit pas. Continuez à être ambitieux et on vous soutiendra. »
Redonner du sens à l’emploi
Dans son livre, Julien Vidal donne des détails très concrets sur la manière de penser un gouvernement aujourd’hui, avec ses différents grands ministères. Au lieu du Ministère de l’Emploi, il préconise plutôt de créer le Ministère du Sens à l’Emploi.
Plein de personnes, de plus en plus jeunes, parfois dès le premier emploi, se rendent compte qu’elles ne peuvent pas s’engager à travailler dans quelque chose dans laquelle elles ne s’épanouissent pas, susceptible en plus de les conduire vers le burn out ou le bore out. Il y a de plus en plus de noms maintenant pour qualifier ce mal-être à l’emploi.
Il est important de voir comment on peut retrouver un métier qui nous permet d’explorer notre créativité, qui nous fait vraiment vibrer, au service du vivant. L’idée selon laquelle un mode de vie écologique, durable et solidaire générerait la perte de centaines de milliers d’emplois est totalement fausse, car des centaines de milliers d’emplois beaucoup plus enthousiasmants seront créés à la place !
Les 3 conseils lecture de Julien Vidal
Écotopia, d’Ernest Callenbach, qui montre à quoi ressemblerait une partie des Etats-Unis si on se remettait vraiment au service du vivant. Aux Editions Rue de l’Echiquier.
Et si…, de Rob Hopkins, cet Anglais à l’initiative du mouvement international des villes en transition et qui montre ici, au moyen d’exemples très concrets, le pouvoir des imaginaires. Chez Actes Sud.
Les déliés, de Sandrine Roudaud, « qui imagine une France complètement remise, avec cet enthousiasme du durable, du solidaire, du féminin ». Aux Editions La Mer salée.