En ce lendemain difficile de célébration de la finale de coupe du monde, dans laquelle il faut bien reconnaître qu’on brasse beaucoup d’argent, Dynalec, choisi la politique salariale pour son diverlogue. Le constat est que le groupe ne se réunit plus, voire pour Jérémy, est dissous, ce qui est une surprise pour Fabrice. Pourquoi : un sujet difficile qui traîne en longueur, un amalgame entre salaire et politique salariale, la difficulté du groupe à trouver son propre rythme, son organisation, un manque de fil rouge…
La dynamique de mise en mouvement du groupe s’était tout de suite concentrée à prouver qu’à titre individuel chacun était insuffisamment rémunéré, avant même de vérifier que le système en place était bien juste et équitable. Cette force de l’intention, placée au mauvais endroit, peut en partie expliquer la démotivation actuelle du groupe. Ce dernier partant effectivement « méfiant » dès le départ. À cela on peut également ajouter l’impact de l’adaptation de la nouvelle convention collective au modèle managérial singulier de Dynalec.
On prend du recul
Avec le recul, le groupe constate que malgré un gros travail, il n’est pas allé au bout de la démarche en occultant la mesure les impacts économiques & humains de leur proposition. Il restait donc une grosse zone d’ombre pour que la sagesse collective puisse consentir et cela a engendré de nombreux points de grattage, poussant le groupe de travail à revoir sa copie, en complexifiant d’avantage le sujet.
Même si aujourd’hui, malheureusement, peu de personnes assistent à ce temps de coopération, la parole se libère et permet de faire émerger les vrais sujets de fond :
- La problématique du regard porté sur le dirigeant, alors que la dynamique de Dynalec, depuis sa transformation est de transférer l’autorité à la sagesse collective,
La définition commune de ce qui fait un salaire chez Dynalec,
Le chemin à parcourir est inévitable, pour se confronter aux problèmes, et créer les prises de conscience individuelles qui permettront un vrai changement de culture au service du collectif.
En effet, bien que depuis le départ tous les outils, mis en place chez Dynalec, aient toujours été au service de l’humain et de la démocratie, cela montre bien que le chemin reste long et compliqué.
Et maintenant
Forts de tous ces constats et de ces échanges Fabrice fait la proposition suivante : dédier le prochain temps de définition des objectifs pour le nouvel exercice 2019, au sujet de la politique salariale. Avec pour mission de trouver sur ce temps une réponse collective, et cela impérativement avant son départ et celui de Sophie.
À l’instar de cette jeune équipe de France qui grâce à un match gagné redonne de l’énergie à tout un pays, ce diverlogue libre et sans tabou a su à son tour rebooster Jérémy et Robert, membres du groupe de travail sur la politique salariale.
Et oui la belle actualité du jour valait bien un petit clin d’œil footballistique teinté d’une lueur d’espoir !